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P comme... Palais de justice
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- Écrit par Thierry Péronnet
- Catégorie : Challenge 2019

Après des millénaires cette année 2019 le tribunal de Poitiers a quitté l’ancien palais de justice pour s’installer à la cité des Feuillants. La tour Maubergeon fait partie de l’ancien palais, celui des ducs de Berry, construit sur l’antique lieu où la justice s’exerçait, d’abord en plein air sous un chêne, au point culminant du « plateau », de l’oppidum gaulois, puis au sein du « palais de justice ». Peut-on regretter que ce lieu historique n’ait plus de rapport avec la justice ? Probablement mais là n’est pas le but poursuivi dans cet article. Cette tour telle qu’elle nous apparait actuellement n’avait pas cet aspect avant 1850, elle était ceinte de petites maisons et boutiques surmontées d’une chambre à l’étage et d’un grenier et qui dépendaient de la paroisse de Notre-Dame-la-Petite dont l’église se situait juste à côté du palais en haut de la rue de la Cathédrale. C’était une paroisse de notables, des apothicaires, des imprimeurs, des docteurs en médecine, des orfèvres, mais aussi de petits artisans, des cordonniers, des chaussetiers et autres. En raison de modernisation de la ville de Poitiers, des plans ont été dessinés vers 1850 en vue du dégagement de la tour, les petites maisons seront démolies durant la deuxième moitié du 19ème siècle, les travaux se finissant en 1902.
O comme... Opposition
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- Écrit par Jacques Arlaud
- Catégorie : Challenge 2019

François 1er, par l’ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539, remplace le latin par le français dans les jugements, les actes notariés et institue les registres paroissiaux tenus par les curés des paroisses qui devaient enregistrer les baptêmes et les sépultures. L’obligation est étendue, en 1579, à l’enregistrement des mariages. Mais le travail ne fut pas fait sérieusement et c’est, à partir de 1600, que les registres BMS deviennent fiables.
Les oppositions au mariage ont été, du 12ème au 16ème siècle, l’objet de discussions au sein de l’église. Ces mariages pouvaient être interdits ou autorisés par dispense ecclésiastique moyennant finance.
Etaient interdits les mariages :
- Obtenus sous la contrainte.
- Comportant l’impuberté de l’un des époux (avant 14 ans, pour le garçon et avant 12 ans, pour la fille).
- Lorsque l’impuissance du mari était connue.
- Lorsque le mariage antérieur de l’un des futurs conjoints n’est pas rompu.
- Avec une religion autre que la religion catholique.
N comme... Naufrage
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- Écrit par LEBEAULT Lucile
- Catégorie : Challenge 2019

Naufrage en mer de Chine de la corvette Le Monge le 4.11.1868 suite à un cyclone.
Là-bas les cyclones sont appelés des typhons qui naissent dans les eaux tropicales du Pacifique et ravagent régulièrement les côtes asiatiques du Japon à l’Indonésie.
C’est ainsi que la corvette Le Monge sombra sous des trombes d’eau dans une mer houlée par de grands vents.
Le Monge est le premier de quatre avisos de première classe (renommés plus tard éclaireurs d’escadre et croiseurs de 3e classe) dont le dessin est basé sur la corvette de 2e classe Chaptal.
Sorti des chantiers de Brest mis sur cale le 10/07/1857, lancement le 19/03/1859 et mis en service le 16/04/1859. Dimensions 64.50x10.4x4.13m
Les 160 membres de l’équipage sont officiellement déclarés avoir péri dans les mers de Chine en 1872, ce qu’on peut lire sur un acte de décès – AD79-Rom- D- 1863-1882 vue 123 - voir
original en fin de l’article
M comme... Météo sur la Trimouille
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- Écrit par Patrice Bochereau
- Catégorie : Challenge 2019

De tous temps la météo causa des difficultés aux populations, certains curés commentaient, parfois brièvement, ces périodes difficiles dans leurs registres, comme ci-dessous sur la Trimouille.
1713
le 27 février 1713, la bénédiction nuptiale a esté donnée en la chapelle des Religieuses de la Trimouille à cause des grandes eaux...
L comme... Les Boiceau
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- Écrit par Thierry Péronnet
- Catégorie : Challenge 2019

Au tout début du 16ème siècle, deux soeurs BOICEAU prénommées toutes les deux Jehanne sont les épouses de deux imprimeurs libraires à Poitiers (86), la première a pour époux Jehan DEMARNEF dit « de Liège », dont la boutique à Poitiers est à l’enseigne du « Pélican », la seconde a pour époux Jacques BOUCHET. Ce dernier a un frère Guillaume aussi imprimeur libraire. Les beaux-frères sont souvent associés dans des publications, ils ont eu une abondante production (cf. image ci-dessus). Dans un inventaire de 1688, parmi les titres, un acte permet de connaitre les parents des filles BOICEAU et le nom d’une autre soeur, c’est le partage entre Jacques BOUCHET et Jeanne BOICEAU sa femme, Pierre CHERPENTIER procureur et Perrine BOICEAU sa femme, Nicolas PELLETIER et Jeanne BOICEAU sa femme, pour une maison venant de feus François BOICEAU et Anthoinette CUEURDELION sa femme les aïeuls de feu Anguibert DEMARNEF, sise paroisse de Notre-Dame-la-Petite à Poitiers (86). L’acte est daté du 19-10-1542, il est passé devant M° Brunet & Chasteigner notaires royaux à Poitiers. Anguibert DEMARNEF c’est le fils de Jehan DEMARNEF son père et de Jehanne BOICEAU sa mère qui est remariée audit Nicolas PELLETIER un autre imprimeur libraire. On ne connait pas d’enfant né du couple CHERPENTIER x BOICEAU, mais pour les deux autres couples des personnes actuelles peuvent se prévaloir de les avoir dans leur ascendance. François BOICEAU et Anthoinette COEURDELYON sa femme sont nés vers 1440.
K comme... Kaempf
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- Écrit par membres de GE86 avec Danielle Toulat
- Catégorie : Challenge 2019

Léon Ignace KAEMPF est né à Dunkerque le 20.01.1842, fils d’Ignace, caporal de musique au 40ème régiment d’infanterie de ligne en garnison en cette ville, né à Kintzheim (67) et de Sophie Petronille ANSELLE née à Petite-Synthe (59) comme l’indique son acte de naissance (AD 59/registre N,TN 1839-1843/vue 656)
Léon Ignace a été un des premiers zouaves pontificaux. Il a 19 ans quand il entre dans ce régiment, créé le 1.01.1861, répondant probablement à l’appel de volontaires lancé par le pape Pie IX pour fortifier le bataillon franco-belge, troupe pontificale , trop faible devant les attaques contre l’Etat pontifical. Le régiment sera dissous le 21.09.1870.
J comme... Jésus
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- Écrit par Alain Duchasténier
- Catégorie : Challenge 2019

Ostentation sur la commune de Charroux
Sur la commune de Charroux, étape du chemin de Compostelle en provenance de Paris et Tours, on peut admirer les ruines d'une très vieille abbaye dédiée à Saint Sauveur.
L'abbaye de Charroux, fondée en 785 sous Charlemagne par Roger Comte de Limoges et sa femme Euphrasie, reçut des dons considérables en terres, argent et droits de toutes sortes, et de précieuses reliques. Parmi celles-ci, le prépuce de Jésus, recueilli à la circoncision du Christ « conservé pour l'édification des races futures ». Un bulle de Clément VII concédait des indulgences à tous ceux qui assistaient à son ostention tous les sept ans. Les femmes enceintes baisaient la sainte relique pour faciliter leur accouchement et les autres pour les guérir de la stérilité.
Caro rubra (la chair rouge du Christ) donna par déformation son nom à la ville de Charroux.
Monseigneur Louis-Edouard Pie, évêque de Poitiers, auquel on doit la proclamation de l'infaillibilité pontificale, se rend à Charroux le 14 juin 1862 pour procéder à l'ostention. Dans son sermon, devant un auditoire en grande partie composé de femmes, il s'efforce de bien préciser aux fidèles la nature de la relique vénérée. « Les habitants de Charroux doivent être heureux et fiers de posséder la vraie chair de notre Seigneur Jésus Christ. Comme le reste du corps est monté au ciel, il ne peut y avoir de confusion... » Puis il prend la peine de donner des détails aussi complets qu'intéressants sur la cérémonie de circoncision. Enfin, il prend une ordonnance confiant la sainte relique aux soins des ursulines de l'abbaye de Charroux, et instituant une adoration exceptionnelle. On comprend tout l'intérêt de cette ordonnance quand on sait que les ursulines ont en charge l'instruction des jeunes filles de la localité.
La cérémonie est particulièrement compliquée : toutes les religieuses sont réunies derrière la supérieure tenant une baguette et sur un signe d'elle toutes font par trois fois une génuflexion devant une paire de rideaux en calicot rouge. De sa baguette la supérieure écarte les rideaux, laissant voir un nouveau rideau de couleur blanche. Après un nouveau coup de baguette et trois nouvelles génuflexions le lever du rideau blanc permet de voir de petits volets en chêne renfermant hermétiquement la châsse. On s'incline encore de plus en plus profondément et après avoir ouvert les volets, on découvre la vitrine de la châsse dans laquelle on aperçoit le médaillon qui renferme le précieux fragment.
(d'après Arm. Machin, Histoire de Saintonge, Poitou page 199)
À noter qu'il existe une autre commune du même nom dans l'Allier à 10 km au nord de Ganat. Mais le nom vient de quadri vium (quatre chemins) car c'était déjà un carrefour commercial important à l'époque romaine. Le blason de la ville représente un charriot.