Juger et punir : une brève histoire
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- Écrit par Jean-Paul BOUDAULT
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Podcast de l'émission "La fabrique de l'histoire" par Emmanuel Laurentin
Série "Juger et punir : une brève histoire"
- Quel sens le Moyen-Age donne-t-il à la peine capitale ?
entretien avec les historiennes Claude Gauvard et Elisabeth Lusset - Pourquoi décapiter ?
entretien sur la décapitation avec l'historien Jean-Claude Maire-Vigueur, spécialiste de la Renaissance, et avec Michel Porret, historien du droit - Quand le XXe siècle invente la notion de crime contre l'humanité
entretien avec Philippe Sands sur l'invention des notions juridiques de génocide et de crime contre l'humanité
Les guinguettes, lieux de noce et de débauche dans la France du XIXe
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- Écrit par Jean-Paul BOUDAULT
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Nées au XVIIIe siècle dans les banlieues de Paris, les guinguettes essaimèrent par la suite partout en France. Cabarets, restaurants et parfois lieux de bal, elles connurent un immense succès populaire.
Le Déjeuner des canotiers, Pierre-Auguste Renoir, 1881 - source : Wikicommons
Avant 1860, Paris était moins étendu qu'aujourd'hui : la capitale s'arrêtait au mur des Fermiers généraux, dont le tracé se retrouve en partie le long des actuelles lignes 2 et 6 du métro. Au-delà de ces frontières (marquées par des barrières), l'octroi, une taxe sur les marchandises en vigueur à l'époque, n'était plus perçue.
C'est pour cette raison que se développèrent dès le XVIIIe siècle, en banlieue proche, des lieux de fête bucoliques qu'on appelait les guinguettes, dont les propriétaires n'avaient pas à payer de taxe sur l'importation de vin.
Les plus fameuses se situaient sur les barrières de la ville, à Montparnasse et à la Courtille principalement, mais aussi dans les villages de Belleville, de Ménilmontant, à Suresnes, à Robinson ou encore à Nogent-sur-Marne.
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Ecclésiastiques en débauche à Paris au XVIIIe siècle
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- Écrit par Jean-Paul BOUDAULT
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Un podcast de "Paroles d'Histoire"
Invitée : Myriam Deniel Ternant, docteure en histoire, enseignante
Le livre : Ecclésiastiques en débauche, Ceyzérieu, Champ Vallon, 2017
Les origines du travail, entre représentations littéraires de la sexualité des ecclésiastiques et curiosité pour les mutations religieuses du XVIIIe siècle (1’30), le thème de l’inconduite sexuelle du clergé, qui existe depuis le Moyen âge (5’50), la difficulté d’une mesure diachronique de la « débauche » ou de la « moralisation » du clergé (6’50), le travail mené sur les sources policières parisiennes, et leurs spécificités (8’25), des registres plus ou moins loquaces, au langage inégalement policé (9’20), Paris, observatoire des mœurs et lieu de convergence de clercs d’horizons variés (12’20), les normes de chasteté qui sont censées être observées par le clergé (14’50), une « chasse aux abbés » autour de 1750, aux causes multiples, discutées et compliquées dont le conflit autour du jansénisme (17’30), un arrière-plan troublé par l’attentat de Damiens en 1757 (20’30), le vocabulaire assez vague des rapports d’arrestation et la difficulté d’une étude sérielle (22’15), un corpus où clergé régulier et haut clergé restent peu visibles (23’30), une géographie de la prostitution centrée sur le Palais-Royal, et dont des ecclésiastiques s’échangent les adresses (24’35), un rapport particulier au corps et à la nudité (26’10)...
Z... comme Zizanie
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- Écrit par Philippe Magnan
- Catégorie : Challenge 2018
Le curé Boulot curé de ND de Liniers nous fait part de ses dêmélés avec le Sieur Mayaud Boislambert.
Liste et dénombrement des choses qui sont communes dans le bourg.
Premièrement le puy situé entre la Maitairie
et les Borderies du Sieur Mayaud Boislambert
puy dont ont toujours jouis librement et comme
de leur propre bien mes prédecesseurs et tous
les gens du bourg et qu’ils ont fait de tout temps
Y... comme REGNAUD DE SAINT-JEAN D’ANGÉLY
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- Écrit par Marie-Brigitte CHARRIER
- Catégorie : Challenge 2018
Une élection bien ficelée
Michel Louis Etienne REGNAUD s’installe dans la ville de Saint Jean d’Angély en 1789 lorsque la ville le désigne pour rédiger les cahiers de doléances du tiers-état. Il en devient député, et ajoute alors tout naturellement le nom de la ville à son patronyme !
X... comme Françoise Xenakis
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- Écrit par Nicole BOISNARD
- Catégorie : Challenge 2018
Connue sous son nom marital en tant qu’épouse du compositeur d’origine grecque, Yannis XENAKIS, Françoise est une auteure de romans et de pièces de théâtre.
Pendant près de 20 ans, elle a été chroniqueuse sur une chaîne publique dans les années 1980.
W... comme Wolfgang Amadeus Mozart
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- Catégorie : Challenge 2018
Mon aieule Wilhelmine (Sosa 35), décédée en 1857 à l'âge de 75 ans chez sa fille à Bitche - après, prétend une légende familiale, après avoir trop mangé d'un plat de choucroute. Elle avait une demi-soeur plus jeune, Thérése, qui reçut une excellente éducation et dont je ne sais pas grand chose d'autre. Une trois-quarts soeur, pourrait-on même dire, puisque leur père, resté veuf, s'était remarié avec la soeur de son épouse défunte!
Il y avait au milieu du XVIIIème siécle un ministre influent à la cour du Palatinat à Mannheim. De modestes origines, mais bientôt anobli en reconnaissance de ses éminents services, il veilla à ce que chacun de ses quatre fils reçoive la meilleure éducation possible et leur mit le pied à l'étrier pour de futures belles carrières. L'un d'eux, Philip Joseph de Reibeld, en fit une très belle, militaire, terminant Generalmajor de la cavalerie bavaroise (le Palatinat avait entretemps fusionné avec la Bavière). Il était accessoirement Oberamtmann (en gros, préfet) du district de Boxberg, proche de Heilbronn, poste à prébende qui n'exigeait pas sa présence. Le travail d'administration y était du ressort du sous-préfet, qui se trouvait être Josef de Kessel, époux de Wilhelmine. On peut penser que c'est à l'occasion d'une visite à Boxberg que P.J. de Reibeld, veuf quinquagénaire, fit la connaissance de Thérèse. Il l'épousa en 1810, elle avait vingt ans, lui 57.